Curés de Belleroche d'après les registres paroissiaux

vue générale

- Philibert Barnaud

jusqu’en 1637. Le dernier acte signé par lui est daté du 18 avril 1637.

- Jean Pepey.

Son premier acte est daté du 1° juin 1637, il signe le dernier le 24 août 1643. C’est lui qui ouvre le registre de 1642 en inscrivant sur la première page une poésie en italien, à la gloire de la Vierge Marie. D’après l’abbé Auguste Comby, l’abbé Pepey résigna ses fonctions en cour de Rome en 1644.


Ph. Auclerc.

24 actes ont été rédigés par un personnage qui signe Ph. Auclerc pendant la période allant de septembre 1643 à novembre 1644. Il n’est pas dans la liste des curés, donnée par l’abbé Comby.


- Antoine Monchanin.

Il rédige son premier acte de baptême en décembre 1644. Il décédera à Belleroche le 27décembre 1669. (voir acte de décès rédigé par son successeur, Filhiol)


- Guillaume Filhiol.

Après avoir noté deux actes passés par son prédessesseur en fin d'année 1669, Guillaume Filhiol ouvre les registres de Belleroche à partir du début janvier 1670. Comme le raconte l'Abbé Comby, le curé Filhiol recevra, 3 mois après sa prise de fonctions l'évêque de Macon Monseigneur Michel de Colbert.

En 1683, est enregistré un acte de décès d'un certain Nicolas Filhiol âgé de 92 ans. S'agissait-il du père du curé Filhiol, venu se retiré auprès de son fils ? En voici le texte :

Nicolas Filhiol, aagé d'environ quatre vingt douze ans apres avoir receu tous les sacremens necessaires à salut est décédé et a été enterré par moy Nicolas Bourgeaois, curé à Coublanf soubsigné en pr(esen)ce des soubsignés curés circonvoisins.

Tabillon, curé - Bonnet, curé - Bourgeois

A noter la qualité des signatairesde cet acte : Tabillon curé d'Azolette, Bourgeois, curé de Coublanc et Bonnet, autre curé. D'où ?

Guillaume Filhiol restera curé de Belleroche durant trente ans jusqu'à sa mort en décembre 1699. Voici son acte de décès rédigé par son successeur, Servajean :

Le vingt troisiesme janvier sur la minuit mil six cens nonante neuf, messire Guillaume Filhiol prêtre curé de la paroisse de Belleroche est décédé et a esté enterré le lendemain âgé d'environ soixante et quelques années.

Servajan, curé


Jacques Servajan.

Avant de devenir curé à Belleroche, Jacques Servajan dut exercer son sacerdoce comme vicaire à Ranchal :

Voici comment il signait vers 1695 sur les registres de Ranchal (1) puis à Belleroche vers 1700 (2)

signature 1(1)

signature 2(2)

Il indiqua sur un acte de sépulture du 22 août 1719 qu'il fut remplacé par M. Tabillon, curé d'Azolette pendant sa maladie.

Le curé Jacques Servajan tint les registres de Belleroche, de février 1699 au novembre 1727. Sur l'acte suivant, un mariage du 25 novembre 1727 il est précisé que cet acte fut rédigé par le curé de Chauffailles desservant la paroisse de Belleroche pendant la maladie du curé en place. Les baptêmes des enfants nés en décembre de cette année là, furent également donnés par les curés des environs (Chauffailles, Azolette, Poule et Vernay). Le curé Jacques Servajan du mourir au cours de ce mois, peut-être à Vougy, d'où il devait être originaire.


Marc Servajan

Marc Servajan est né à Vougy le 28 octobre 1696*. Il succéda à son oncle Jacques Servajan,comme curé de Belleroche, dès le début de l'année 1728. Il signait ainsi :

signature 3

Le 14 mars 1735, Marc Serjavan malade et couché dans la maison curiale de Belleroche dicta son testament à Maitre Delacroix. Ce document apporte quelques informations sur sa famille. Ainsi, il est dit qu'il était fils de Pierre Serjavan (décédé le 27 décembre 1702*) et de Benoite Berard. 

Dans ce testament, il donne le nom de deux de ces oncles, Jean-Baptiste Serjavan, curé de Vernay sur Beaujeu et Jacques Serjavan, son prédecesseur à la cure de Belleroche, décédé en 1727 (voir au dessus). En outre il nomme trois de ces frères et soeur : Philippe, son frère aîné bourgeois de Vougy - Joseph, son frère cadet, marchand d'Iguerand et enfin Charlotte sa soeur, demeurante à Vougy.

* d'après les relevés de "Ceux du roannais"


Après cette date, une certaine confusion semble avoir regnée pour la nomination d'un nouveau curé. A quoi cela pouvait-il être dû ? Peut-être au caractère du nouveau seigneur des lieux, Charles Gabriel de Nagu ou à son régisseur. Toujours est-il que de nombreux curés se succédèrent à la chaire de l'église pendant quelques huit années. En voici une liste établie chronologiquement :

- le 18 mars 1735 par Christophle, curé d'Azolette,

- du 18 avril 1735 au 6 juillet 1735 par Zions, prêtre vicaire

- du 19 juillet 1735 au 9 septembre 1735 par Bardet

- Un acte non daté par Bois, curé de Poule

- du 11 octobre 1735 au 28 décembre 1735 par Delafay, vicaire

- le 29 décembre, un acte rédigé par le curé de Belmont

- du 2 janvier 1736 au 5 avril 1736, par le curé Morel.

- du 10 avril 1736 au 4 mars 1741 par le curé Bel. Pendant cette période quelques actes furent rédigés par Christophle, le curé d'Azolette.

- du 5 avril 1741 au 10 février 1742 par Napard prêtre

- du 18 février 1742 au 15 juin 1743 par Priot, prêtre


- Antoine Magnard

Antoine Magnard était originaire de Saint-Just en Chevalet, village Plasson. Il avait dû y naître vers 1693. (voir testament de Claudine Magnard, sa soeur du 18 avril 1769)

Le curé Magnard rédigea son premier acte sur les registres de Belleroche le 7 juillet 1743. Son écriture était quelque peu grossière et brouillone et n'économisait pas le papier !

Il mourut le 29 décembre 1768 à l'âge de 75 ans.


fiche ouverte le 3 septembre 2003 - modifiée le 8 janvier 2006