- 1727. A cette date
il dut être fait des agrandissements ou refection à
l'église paroissiale. En effet, le 29 octobre 1727 eut lieu
l'enterrement d'un maçon originaire du Poitou du nom de Jean
Roty. Les témoins à la cérémonie faisaient
partie d'une brigade de maçon du même pays. Pour qu'une
brigade entière de maçons (au moins quatre)
se retrouve à Saint-Germain la Montagne, il faut supposer que
ces ouvriers spécialisés travaillaient à la
refection ou agrandissement de l'église, seul bâtiment sur
la paroisse nécessitant un tel nombre d'ouvriers.
- 1745. Au matin du 14 décembre de cette année là,
les habitants de Saint-Germain la Montagne furent alertés par
une bien mauvaise nouvelle : dans la nuit, des malfaiteurs avait
fracturé et saccagé l'église après avoir
dérobé l'argent des troncs. La population s'assembla,
soulevée par l'indignation, devant l'église et bien
sûr, les fabriciens, Antoine Labrosse et Antoine Dufit
étaient là pour estimer l'ampleur des dégats. Et l'on fit
venir Maître Bellet, le notaire pour faire le constat.
Comment
ces voleurs étaient-ils entrés ? Après
enquête, il s'avéra qu'ils avaient d'abord essayé
de pénetrer par la fenêtre donnant sur le choeur. Ils
avaient arraché le grillage, cassé le vitrage mais le
barreau, même ébranlé avait resisté. Ils
s'attaquèrent alors aux portes, mais elles
résistèrent, elles aussi. Finalement, ils
trouvèrent une fenêtre donnant dans la sacristie qu'ils
réussirent à ouvrir après avoir desceller le
barreau de défense. Ils entrèrent ainsi dans la sacristie
puis dans l'église en brisant les troncs destinés au
luminaire et aux âmes du purgatoire et en emportant l'argent. Et
pour mieux voir, ils éclairèrent l'église en
allumant un feu de paille au pied du grand autel. Leur
forfait accompli, ils s'enfuirent en laissant la porte principale
de l'église grande ouverte.
Le constat de ce crime fut donc fait par Maître Bellet au presbytère, en présence de sieur Jean Grosbois, homme d'affaire de Monsieur le Comte de Chauffailles et Claude Martin également de Chauffailles,
Et l'acte fut contresigné par de nombreux habitants, parmi lesquels on peut
noter celles de Duperron, Constantin, Dufils, Duvernay, Petit, Forest,
Boucand, Odin, Lapoute, Gauthier. Voici les spécimens de signature :
- 1749. Le lendemain de l'Ascension, le 16 mai 1749,
fut un jour de liesse à Saint-Germain la Montagne. En effet,
Monseigneur Besson, curé de Clavesolles, archiprêtre de
Beaujeu vint bénir la grosse cloche en présence des
parrain et marraine qui furent Sieur
François
Constantin, bourgeois et Demoiselle Jeanne Elisabeth Aulas Babillon
residants, de Saint-Germain. Monsieur le curé Ranquis, nota cet
évènement sur le registre paroissial.
Description du bas-relief (Agneau mystique)